De les jours, il semble que nous soyons constamment barrés d’images de ce qui est frais et chaud dans le design de la maison. D’Instagram à Pinterest en passant par « Fixer Upper », il peut être diablement difficile de suivre les dernières tendances – et très facile d’avoir l’impression que votre maison n’est tout simplement pas à la hauteur
Mais voici une chose : ces superbes photos de, disons, un intérieur impeccable et impeccable.
Mais voilà : ces superbes photos de cuisines, disons, impeccables et entièrement blanches sont plus que de simples aspirations ; elles sont un peu antithétiques à, vous savez, la vie.
Alors, avant de débourser une tonne d’argent pour rendre votre maison digne de Pinterest, rappelez-vous que certaines des tendances de design les plus chaudes sont aussi beaucoup plus de problèmes qu’elles n’en valent la peine. Comme avec un beau pull en cachemire nettoyé à sec, procédez avec prudence lorsque vous essayez ces tendances pour la taille.
1. Comptoirs en marbre
Sûr, les populaires (et coûteux) comptoirs en marbre Calacatta ou Carrara sont magnifiques – mais ils sont aussi très peu pratiques.
« Utiliser du marbre dans la cuisine, c’est comme installer une éponge blanche sur vos armoires », déclare une architecte d’intérieur.
Pourquoi ? Elle est extrêmement poreuse, ce qui signifie qu’elle se décapera ou se tachera si vous renversez quelque chose d’acide ou si vous laissez de l’eau stagner dessus trop longtemps
Il y a un risque que les armoires ne soient pas en bon état.
Si vous voulez que vos comptoirs aient le même aspect dans 10 ans que le jour où ils ont été installés, optez pour une version plus raisonnable en quartz massif (par exemple, Silestone ou Dekton) à la moitié du prix.
« La chose n°1 que mes clients veulent en matière de comptoirs, c’est la durabilité et un matériau qui ne nécessite aucun entretien ». « Ils détestent l’idée d’investir dans quelque chose qui va inévitablement se tacher ou qui nécessite une étanchéité constante. »
2. Tuiles métalliques
Le métal fait un tabac cette année, disent les designers, alors que les propriétaires se tournent vers des carreaux dans des nuances douces d’argent et de laiton pour ajouter du glamour, ou simplement pour compléter les luminaires mats qui dominent en 2018.
Le problème ?
« Bien qu’ils soient magnifiques », « du point de vue de l’entretien, ils sont un peu délicats. »
Si vous êtes dans un environnement côtier, le sel dans l’air pourrait provoquer de la rouille (oui, même à l’intérieur). Et l’eau laissée en suspens sur les carreaux pendant une période prolongée pourrait accélérer le ternissement.
La leçon à retenir : Sautez-les dans la douche, mais envisagez des utiliser pour un mur d’accent ou dans un petit espace sec pour obtenir de la texture
Les carreaux de faïence ne sont pas une solution de rechange.
3. Décor tout blanc (ou de couleur claire)
Le blanc, les gris clairs et les crèmes font fureur en ce moment pour les canapés, les chaises, les tapis de zone et même la literie. Et il est facile de voir pourquoi – qui ne veut pas de ce look immaculé et net qui vous donne l’impression de vivre sur un nuage ?
Mais au fil du temps, ces tissus clairs sont sujets aux taches et à un désordre général. Et vous vous retrouvez alors avec des coûts de nettoyage et d’entretien potentiellement exorbitants.
Un look tout blanc « est super facile à faire tant que les habitants de la maison n’y vivent pas réellement ». « Vous voyez l’énigme ? »
« À moins que vous ne soyez un maniaque de la propreté, que vous n’ayez pas d’enfants ou d’animaux domestiques, ou que vous ayez des housses, optez pour des tons plus moyens à foncés et utilisez des coussins de couleur claire pour le contraste ».
4. Bancs de salle à manger
Les bancs à manger sont assez omniprésents de nos jours, grâce à la popularité continue du chic fermier. Ils ont un profil bas et agréable et confèrent une ambiance accueillante à votre salle à manger.
Le(s) problème(s) ?
Elles sont « géniales jusqu’à ce que le gars au milieu doive aller faire pipi – alors tout le monde doit se lever ». « Et oh oui, ai-je mentionné que vous devrez consulter un chiropraticien après avoir passé tout un repas sur l’un de ces engins ? ».
5. Murs d’accent en stratifié pelable et autocollant
« Si vous envisagez un accent facile, Pinterest vous a peut-être attiré vers le stratifié pelable et collant aspect bois ». « Mais procédez avec prudence. (C’est) peu coûteux et facile à installer… mais il est difficile de le désinstaller lorsque la tendance disparaît. »
Le retirer implique plutôt une approche « peel-and-rip ». L’adhésif utilisé pour le stratifié est assez durable, il est donc probable que vous enleviez une partie du mur avec le stratifié lorsque vous le retirez. (Ce n’est pas le cas du papier peint pelable et adhésif, qui, selon les pros, a tendance à être plus facile à retirer.).
Si vous insistez pour essayer cette tendance de carrelage, mettez-le dans une zone moins fréquentée, ou soyez prêt à faire quelques réparations de cloisons sèches.
6. Housses
Nous ne parlons pas de celles fripées que votre grand-mère utilisait. À l’ère du chic fermier facile à vivre, les housses font un retour en force, avec des designs frais et adaptés qui offrent également l’avantage d’être faciles à nettoyer.
Mais certains experts en design doutent que les housses rendent jamais les choses aussi simples qu’elles en ont l’air.
« La pensée ici est la suivante : « Je peux simplement les enlever, les laver, puis les remettre en place, voila ! ». « La vérité, c’est que vous passerez tout le reste de votre vie à faire en sorte que ces stupides draps se posent à plat sur votre canapé ou vos fauteuils moelleux. Dès que quelqu’un s’assied dessus, ils ont un aspect terrible. »
Au lieu de cela, investissez dans un bon tapissier.
7. Pochoirs muraux
À première vue, les pochoirs semblent être un moyen peu coûteux d’ajouter un intérêt visuel aux murs. Mais les choses peuvent rapidement déraper. Pour qu’un pochoir ait de l’allure, le motif doit être parfaitement aligné et la main absolument stable ; tout ce qui n’est pas le cas est une recette pour un désastre en matière de design.
« Votre maison n’est pas destinée à être un projet d’art et d’artisanat ». « Les pochoirs muraux sont pour les enfants, et peuvent être une douleur royale à grande échelle. Vous devez avoir une quantité incroyable de patience-un mauvais coup, ou si vous êtes paresseux et soulevez le pochoir même légèrement, tout votre motif aura l’air faux. »
8. Matériaux de revêtement de sol inhabituels
Pinterest, tu auras raison de nous. Les bricoleurs du site sont vraiment intéressés par l’utilisation de matériaux inhabituels comme de vieux centimes, des sacs en papier ou du papier journal recyclé pour le revêtement de sol. (Sérieusement : Les gens prennent leurs centimes, les posent sur le sol et les scellent avec des couches ou de l’époxy ou de la résine.)
Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?
« Les revêtements de sol sont destinés à être ultradurables et devraient être faits pour durer de très nombreuses années ». » Si elle n’est pas effectuée correctement, cette approche peut faire en sorte que votre sol se fissure, se boursoufle ou présente d’autres défaillances. »
Pour les espaces à fort trafic en particulier, déboursez l’argent nécessaire pour une solution meilleure et plus durable.
9. Éclairage, acoustique et ergonomie négligés
Au-delà de l’esthétique, beaucoup de tendances oublient l’importance d’un éclairage bien pensé, d’une bonne isolation phonique et d’une ergonomie adaptée au quotidien. Un plan ouvert ultra-minimaliste peut sembler splendide sur une photo, mais sans luminaires à intensité variable (gradateurs) ou sans une distinction claire entre éclairage d’ambiance et éclairage de tâche, l’atmosphère devient rapidement plate et inconfortable. De même, les surfaces dures et les volumes dégagés amplifient la réverbération : la qualité de la réverbération et le temps de résonance influencent directement le confort sonore. Pensez aussi à la ventilation et à la gestion de l’humidité : un intérieur bien ventilé préserve les finitions et la santé des occupants.
Pour éviter que votre home staging se retourne contre vous, intégrez dès la conception des solutions techniques discrètes : prises et interrupteurs placés selon les flux, luminaires sur circuits séparés, panneaux absorbants dissimulés, textiles lourds aux points stratégiques ou tapis pour casser les ondes sonores. Favorisez des matériaux à faible émission et des systèmes modulables plutôt que des installations irréversibles — l’anticipation de la maintenance et la flexibilité garantissent la durabilité sensible d’un projet. Si vous avez besoin d’exemples pratiques ou d’inspiration pour concilier style et fonctionnalité, consultez le site La Maisonnette De Barbichounette, qui propose des pistes pour soigner la luminosité, l’acoustique et l’agencement sans sacrifier le charme. En somme, priorisez l’expérience quotidienne : un intérieur réellement agréable se reconnaît à son confort acoustique, à sa qualité lumineuse et à une circulation fluide — autant d’éléments qui rendent une tendance utile et durable, plutôt qu’un simple effet de mode.
10. Intégrer écologie et performance au quotidien
Au-delà de l’apparence, pensez à l’impact durable de vos choix : la tendance ne vaut rien si elle compromet la performance énergétique ou augmente l’empreinte carbone du foyer. Envisagez des solutions comme la biophilie (introduire des éléments vivants et de la végétation intérieure), des matériaux biosourcés pour les finitions et des isolants naturels qui améliorent à la fois le confort et la longévité des surfaces. L’utilisation de systèmes de chauffage radiant, de capteurs pour la gestion énergétique et d’équipements modulables permet de réduire les dépenses à long terme tout en préservant la qualité de l’air intérieur et la santé des occupants. Ces approches favorisent une éco-conception pratique plutôt qu’un simple effet visuel éphémère.
En parallèle, privilégiez la réversibilité et la modularité dans vos aménagements : des cloisons démontables, un mobilier évolutif et un agencement pensé pour le recyclage et la réparation anticipent les changements de mode de vie sans générer de déchets inutiles. Adoptez une stratégie d’entretien prédictif et d’amélioration progressive (rénovation par étapes), afin que chaque intervention améliore aussi la performance thermique et acoustique.
Optimiser le microclimat, la résilience et le coût d’usage
Penser au-delà de l’apparence, c’est intégrer dès la conception la gestion du microclimat intérieur. Outre l’esthétique, thermorégulation et hygrométrie gouvernent le confort réel : l’inertie thermique d’une paroi, la perméance d’un matériau, la ventilation localisée et les variations saisonnières déterminent la sensation à l’usage et la patine des finitions. Un revêtement séduisant en photo peut se détériorer plus vite si la pièce souffre d’une mauvaise évacuation de l’humidité, d’une accumulation de chaleur ou d’un défaut d’isolation ponctuelle. Préférez des solutions qui lissent les amplitudes thermiques, limitent la condensation et favorisent une aération contrôlée afin de réduire le risque de cloquage, de corrosion ou de déformation des éléments.
Au-delà des performances techniques, incluez l’accessibilité, l’usabilité et la réparabilité dans vos choix : des fixations standardisées, des joints souples faciles à reprendre et des modules remplaçables réduisent le coût d’usage et augmentent la résilience face aux aléas du quotidien. Pensez à installer des capteurs simples de température et d’humidité pour vérifier l’impact réel des matériaux et constituez un carnet d’entretien avec des intervalles clairs pour les opérations préventives. Testez toujours un échantillon in situ pour mesurer la patine, l’effet sur le microclimat et la tenue au fil des saisons. Enfin, favorisez des stratégies d’adaptation progressive — zonage thermique, amenée d’air hygiénique, choix de finitions qui acceptent une légère usure esthétique plutôt que d’exiger des réparations fréquentes — afin de protéger l’investissement sur le long terme.
Intégrer domotique et économie circulaire pour une maison plus intelligente et durable
Au-delà de l’esthétique, pensez à la couche numérique et aux flux de matériaux qui prolongent la vie d’un intérieur. La domotique se conçoit aujourd’hui comme un outil d’optimisation : optez pour des capteurs basse consommation, des appareils compatibles avec des protocoles ouverts et des systèmes offrant une interopérabilité réelle entre contrôle d’éclairage, gestion des stores et suivi de consommation. Ce choix technique limite l’obsolescence, facilite les mises à jour logicielles et permet des interventions ciblées sans remplacer tout un équipement. Privilégiez des solutions qui délivrent un journal de bord accessible (données d’usage, alertes d’usure) afin d’anticiper les remplacements et d’ajuster les cycles d’entretien sans surconsommation.
Parallèlement, incorporez des principes d’économie circulaire pour réduire les déchets et valoriser le matériau fini : favorisez le réemploi, l’upcycling ou la remanufacturation des éléments (loisirs, mobilier, quincaillerie) et exigez des fournisseurs des informations sur le flux de matériaux et l’ACV (analyse du cycle de vie). Préférez des modules standardisés et des assemblages démontables qui facilitent la récupération des pièces, la révision et l’échange entre générations d’ameublement. Ces approches diminuent le coût d’usage sur la durée et augmentent la résilience du foyer face aux tendances.